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Dette et Institutions Financières Internationales

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Alors que la Tunisie s'engage dans une nouvelle transition énergétique suite à ses engagements internationaux, presque aucun débat n'a eu lieu au niveau national sur les aspects redistributifs de cette transition, ce qui soulève de sérieuses inquiétudes et des questions fondamentales, telles que : qui seront les gagnants et les perdants de cette transition ? Qui contrôle les connaissances et les technologies qui serviront à la mise en œuvre de cette transition et dans quelle mesure cette transition risquet-elle de renforcer la dépendance historique de la Tunisie vis-à-vis des puissances étrangères ? Cette transition énergétique ouvrira-t-elle la porte à la libéralisation et à la privatisation du secteur de l'énergie ? Dans quelle mesure cette transition énergétique permettra-t-elle de résoudre les problèmes de chômage structurel et d'inégalités dans le pays ? Cette transition facilitera-t-elle une augmentation du contrôle démocratique sur les ressources naturelles ou exacerbera-t-elle l'accaparement capitaliste des terres aux dépens des communautés locales ?  Ce briefing paper de l'OTE a été réalisé en co-production avec TNI dans le cadre de recherches sur la notion de transition juste en Afrique du Nord.

 

 

 
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Rencontre-débat autour de la filière de l’élevage bovin laitier en Tunisie

Cadrage :

Depuis 2018, les manifestations de la crise du secteur laitier deviennent de plus en plus visibles et récurrentes. Les pénuries se multiplient, ainsi que les protestations des éleveurs en raison de l’augmentation des coûts de production, et d’une inégalité d’accès aux intrants, provoquant une situation de fragilité accrue chez les petits éleveurs, et particulièrement pour ceux qui pratiquent l’élevage hors sol.

En Mai 2022, une augmentation de 300 dinars par tonne provoque la plus large série de protestation chez les éleveurs. Au-delà des dynamiques de force entre les acteurs de la chaine de valeur, plusieurs reprochent à l’Etat une incohérence dans la politique de prix : Comment peut-on administrer le prix de vente quand le prix des intrants est libre ?

Les protestataires demandent l’intégration de l’aliment concentré dans la liste des aliments de base et l’indexation du prix à la production sur le coût des intrants.

Ces protestations sont une autre manifestation d’une crise plus large du secteur, celle de la dépendance du secteur à l’importation de l’aliment de bétail, soumis aux aléas du commerce international et aux fluctuations du taux de change.

Cette situation est accentuée par la faible production locales de fourrages alternatifs à ceux provenant de l’importation, surtout dans les élevages en région aride et dans un contexte local marqué par les effets des changements climatiques.

Ce constat est d’autant plus pertinent dans un contexte mondial caractérisé par l’instabilité des chaines d’approvisionnement depuis la crise sanitaire, et marqué par les effets de la guerre, ainsi que par une remise en question sans précédent du concept de la mondialisation.

Comment garantir la durabilité du secteur dans ce contexte économique ? Et comment développer des solutions qui s’adaptent à la réalité du changement climatique et aux conditions météorologiques et édaphiques locales ?

Objectif :

L’Observatoire Tunisien de l’Economie organise une rencontre-débat avec Mr Mohamed Elloumi, professeur de politiques agricole à l’INRAT.

A travers cette discussion rassemblant une multitude d’acteurs, l’OTE a pour objectif de creuser dans le passé des choix de l’Etat afin d’explorer l’origine des difficultés que vit la filière et discuter des solutions possibles pour sa survie et soutenabilité dans le futur.

Date : 18/06/2022

Heure : De 9h30 à 12h30

Emplacement : Locaux de OTE

Programme :

Horaire

Activité

De 9h30 à 10h

Accueil et inscription des participants

De 10h à 10h30

L’Elevage laitier en Tunisie : Une lecture des choix de l’Etat pour la filière

Conversation avec Mr Mohamed Elloumi

De 10H30 à 12h

Discussion

 

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Détails


L'atelier collaboratif est terminé.

Introduction
Depuis la révolution du 14 janvier 2010, neuf chefs de gouvernement se sont succédés au pouvoir, le dernier étant Monsieur Hichem MECHICHI qui a été assigné par le Président de la République Monsieur Kais SAIED après la démission d’Ilyes FAKHFAKH en juillet 2020. Neuf gouvernements en dix ans avec une moyenne de gouvernance de huit mois pour chaque gouvernement, au cours de laquelle dix Ministres se sont succédés à la tête du Ministère des Finances.
Les orientations des Ministères des Finances ont divergé en fonction des Ministres qui en étaient en charge.

En effet, l’économie tunisienne et notamment les finances publiques ont subi beaucoup de changements et d’évolutions au cours des dix dernières années qui se révèlent à travers les lois de finances prévoyant que « Le Ministre chargé des finances assure la préparation et le suivi de l’exécution du budget afin d’honorer les engagements et les obligations de l’Etat et de préserver ses équilibres financiers dans le cadre de soutenabilité du budget. » (Article 7 de la loi organique du budget approuvé en date du 13 février 2019).
Le budget récapitulatif est une analyse des politiques économiques et financières adoptées par les gouvernements
qui se sont succédés en Tunisie après la Révolution. C’est une tentative de relever les points forts et les points faibles
des lois budgétaires ainsi que les causes directes ou indirectes de la crise économique brutale traversée actuellement par
le pays.

Ce document récapitulatif s’articule autour de quatre principaux axes, à savoir :
Les recettes du budget de l’Etat en corrélation avec l’ampleur de l’engagement de l’Etat pour assurer une justice fiscale postrévolutionnaire.
Les ressources d’emprunt en lien avec la durabilité du budget.
Les dépenses budgétaires en lien avec les dépenses sociales et le rôle de l’Etat pour la promotion des individus.
Le règlement des dettes qui constitue désormais l’un des dilemmes des finances publiques eu égard au fardeau qu’il représente pour l’Etat.

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L’ancien ministre des finances Ali Kooli a récemment déclaré que « Les choses vont s'améliorer en Tunisie parce que ce gouvernement a décidé d'agir », et que « certaines de ces actions ne sont pas faciles à prendre » mais finiront par changer l'économie « en profondeur », sans donner de détails. « Nous en verrons les fruits dans très peu de semaines »1. En effet, le Président du Gouvernement de l’époque, M. Mechichi, a renouvelé les promesses faites par les précédents premiers ministres de réduire les dépenses de subventions, de privatiser certaines entreprises publiques « non essentielles » et de fournir davantage de financements aux jeunes entrepreneurs tunisiens, conditions exigées par le FMI pour la négociation d’un prêt qui comblera le déficit budgétaire prévu dans la loi de finance de 2021. Les négociations en cours avec le FMI portent sur la négociation d’un troisième accord avec le FMI depuis la révolution tunisienne. En effet, en 2012, le ministre des finances de l’époque Elyes Fakhfakh avait répondu favorablement aux conditionnalités du FMI pour une assistance financière qui lui a été accordé le 7 juin 2013, sous la forme d’un accord de confirmation. En 2016, le gouvernement de l’époque avait sollicité une deuxième assistance financière du FMI qui a été accordée le 20 mai de la même année, sous la forme d’un mécanisme élargi de crédit. Ce financement portait sur un montant équivalent à 2,9 milliards de dollars, en contrepartie d’un « programme de réformes économiques et financières » à savoir un plan d‘ajustement structurel. Le gouvernement avait entamé les conditionnalités douloureuses demandées, dont l’adoption par le Parlement de la loi sur l’indépendance de la Banque Centrale, de la loi bancaire et de la loi sur les faillites en avril 2016, en tant qu’actions préalables exigées par le FMI, avant de négocier l’accord. Par la suite, le FMI a continué à conditionner les versements des tranches en contrepartie de l’implémentation des réformes, dont les trois conditionnalités phares : la réforme du « climat des affaires », la politique de change, les subventions alimentaires. Ainsi le « programme de réformes économiques et financières » présenté par le gouvernement actuel, n’est pas sans rappeler certaines des conditionnalités requises dans le cadre de l’accord de 2016, exigées par le FMI mais pour lesquelles des réticences de la part des autorités tunisiennes ont entraîné une suspension ou un retard dans l’implémentation. Nous nous proposons alors dans ce briefing paper, de présenter une évaluation de l’une de ces réformes entamées depuis 2016 à savoir la dévaluation du dinar tunisien, qui a eu un impact significatif sur les réserves en devises, le déficit commercial, le service de la dette, l’inflation ainsi que sur les entreprises publiques.

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L’analyse de l’impact des politiques agricoles sur les ressources en eau dans la région de Kébili nous amène à dresser plusieurs conclusions.
Tout d’abord, le modèle de développement agricole a donné la priorité aux objectifs de production et de rentabilité des cultures oasiennes au détriment des objectifs de préservation des ressources en eau en quantité et en qualité. La promotion d’une filière exportatrice en dépit de sa forte empreinte eau, a été une orientation politique qui a généré particulièrement une concurrence et une pression néfastes sur l’eau.

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